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QUE MA JOIE DEMEURE #2025

RECRÉER QUE MA JOIE DEMEURE

2002 – 2025

Béatrice Massin (06-02-2023)

Aujourd’hui, en 2025, je souhaite donner aux retrouvailles avec Que ma joie demeure une grande légèreté.

 

 

La folle allure de Christian Bobin a accompagné la création. Je retrouve aujourd’hui son regard réjouissant sur celui dont la musique m’est indispensable :
« Et celui-là, c’est J.
S. Bach, le gros plein de notes. Si je préfère sa musique à toutes les autres, c’est parce qu’elle est délivrée du sentiment. Pas de chagrin, pas de regret ni de mélancolie : juste la mathématique des notes comme le tic-tac des balanciers d’horloge.
Comme la vie qui s’en va dans la vie. »


Recréer Que ma joie demeure, c’est avant tout le plaisir de se glisser à nouveau dans la musique de J.-S. Bach essentielle pour convoquer mon énergie vitale.


J’ai tellement côtoyé Que ma joie demeure que j’en connais toutes les lignes fondamentales aussi bien que tous les détails.

Et je reconnais avec une complicité de longue date, ce que j’aime et ce qui ne me semble pas si juste aujourd’hui. Retrouver cette pièce, plus de vingt ans plus tard, c’est décrypter les fondamentaux de mon écriture issue du métissage entre danse baroque et contemporaine avec la distance du temps. L’affirmation de ce point de rencontre entre ces deux univers a permis le succès de Que ma joie demeure dans le monde entier. En 2017, la dernière représentation avec une grande partie des interprètes d’origine aura été la 180ème.

Dans Que ma joie demeure, l’écriture spatiale du groupe dans l’espace se décline avec un raffinement du vocabulaire utilisé. Sur cette musique jubilatoire de J. S. Bach que sont les Concertos brandebourgeois, le plaisir du langage dansé est référencé au baroque dans son rapport précis au temps musical conjugué avec un grand phrasé spatial.

C’est bien en cela que cette pièce est une étape fondamentale de mon travail de création.
En 2002, la note d’intention qui l’accompagne est toujours la ligne directrice de mon travail de chorégraphe. Faire que chaque danseur ait un corps 
« instrument de musique », que la communauté des interprètes vive le rapport à la partition musicale comme un orchestre.

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QU’EN EST-IL

PLUS DE 20 ANS PLUS TARD ?

J’ai choisi de pétrir l’historicité de la danse baroque pour la faire vivre en tant que matière contemporaine.

J’aimerais adopter cette même démarche volontairement irrespectueuse pour retrouver cette œuvre emblématique de mon travail.
Je n’ai jamais ressenti le besoin de recréer une de mes pièces. Aujourd’hui, ce jeu de mise en abyme je souhaite en inventer les règles avec une grande partie des interprètes de Requiem- la mort joyeuse et c’est avec impatience que je vais retrouver Que ma joie demeure.

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GÉNÉRIQUE

Chorégraphie :

Béatrice Massin

Musique :

J. S. Bach, Concertos brandebourgeois (2e, 6e, 3e) enregistrés par « The Amsterdam Baroque orchestra », direction Ton Koopman.
Duo « Wir eilen mit schwachen », extrait de la cantate BWV 78, « Jesu, der du meine Seele », enregistrée par la Chapelle Royale, direction Philippe Herreweghe.

Lumière : Rémi Nicolas


Costumes : Dominique Fabrègue, assistée de Laurence Alquier et de Camille Hardy

 

Danseurs de la compagnie Fêtes galantes

Durée : 1h

MENTIONS LÉGALES
Que ma joie demeure 2002

Production :

  • L’apostrophe - scène nationale de Cergy-Pontoise,

  • Le Parvis - scène nationale de Tarbes,

  • Le Ballet de Lorraine - CCN de Nancy,

  • Compagnie Fêtes galantes.

  • Avec l’aide de l’Adami.

  • Spectacle créé dans le cadre de la résidence de la compagnie Fêtes galantes à L’apostrophe - Scène nationale de Cergy -Pontoise.

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